Les comptes de dépôt à terme se rapprochent dans le principe de prêts financiers qui seraient accordés par les épargnants à leur banque. La rémunération que ces comptes rapportent est avantageuse pour quiconque a prévu à quel moment récupérer son épargne.
Comment ouvrir un tel compte ?
Pour
ouvrir un compte à terme, une somme minimale de 150 euros est en général exigée. Chaque établissement bancaire est cependant libre de fixer le montant de base du dépôt réclamé à l'épargnant. Cet argent est bloqué pour une durée d'au moins un mois. Concernant les conditions de rémunération, elles sont laissées au libre gré des banques depuis le 1er janvier 1990. Le plus souvent, l'étalon qui sert de référence est l'Euribor (taux interbancaire moyen européen). L'établissement prélève sa propre marge, qui peut se situer aux alentours de 0,10 %. Le dépôt de l'argent sur un compte à terme se fait en une seule fois. Si l'on souhaite placer un montant supplémentaire, il faut ouvrir un autre compte de dépôt à terme. La somme est investie pour au moins un mois mais la durée peut s'étendre sur plusieurs années. Lorsqu'il ouvre son compte, l'épargnant signe un contrat avec la banque, comme sur
www.livretzesto.fr. Ce document mentionne la somme déposée, la durée du placement, la rémunération (avec le taux d'intérêt ainsi que la date où les dividendes seront payés).
Comment sont calculés les intérêts ?
Contrairement au livret d'épargne pour lequel les gains sont calculés chaque quinzaine, le compte de dépôt à terme en propose un calcul journalier. La somme des dividendes correspond donc à la durée du placement. En règle générale, les intérêts sont calculés à partir du montant du capital. Les intérêts cumulés antérieurement ne sont pas pris en considération. Ces revenus du compte sont soumis à la fiscalité des revenus mobiliers. Depuis le 1er janvier 2018, ces intérêts sont soumis au PFU (le prélèvement forfaitaire unique), avec un pourcentage global de 30 %. Les comptes de dépôt à terme n'engendrent pas de frais d'ouverture ni de frais de gestion. Il n'y a pas non plus de somme à régler en cas de versement ou fermeture du compte. Par contre, si l'épargnant souhaite retirer ses fonds avant la date d'échéance prévue, il doit s'acquitter de pénalités. Un délai de préavis est également prévu. Les pénalités sont plus ou moins élevées selon les banques. Elles prennent souvent la forme d'une baisse du taux d'intérêt initial, de l'ordre de 0,25 % parfois.
Quelles déclinaisons pour ce compte ?
Il existe différents types de compte de dépôt à terme. Le premier propose un taux fixe. Il est garanti à l'épargnant. Quand les taux du marché grimpent, celui-ci est perdant. À l'inverse, il engrange des bénéfices. Avec un compte à taux progressif, le pourcentage des intérêts augmente au fil du temps. Plus la durée du dépôt est longue, plus ce taux est intéressant pour les épargnants. Ces majorations sont prévues. En outre, à chaque renouvellement du compte, le dépositaire peut récupérer son capital sans s'acquitter de pénalités. Enfin, on peut opter pour un compte de dépôt à terme à taux variable. Son taux de rémunération connaît donc des fluctuations liées à un indice de référence. Cette dernière formule n'est donc pas recommandée aux épargnants, il est d'ailleurs peu usité. Dans tous les cas, le
meilleur compte à terme est celui qui correspond à la situation particulière de l'investisseur. Il faut donc être prêt à bloquer une somme un certain temps si l'on souhaite en retirer un bénéfice.